
Autorisations et formulaires d’urbanisme
Dématerialisation des demandes d’autorisation d’urbanisme
Dès le 1er janvier 2022, les modalités de dépôt et d’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme sont facilitées grâce au dépôt numérique et au suivi de dossier en ligne.
Vous pouvez ainsi effectuer via LE GUICHET UNIQUE les demandes de certificats d’urbanisme (CU), de déclarations préalables de travaux (DP), de permis de construire (PC), de permis d’aménager (PA) et de permis de démolir (PD) depuis chez vous !
Bien sûr, le dépôt papier reste possible auprès de la Mairie.
Depuis 2023 : le dépôt des Déclarations d’intention d’aliéner (DIA) est désormais possible sur le Guichet unique des vallées de Thônes pour les demandes d’autorisations d’urbanisme dématérialisées.
Formulaires à télécharger
Il vous est toujours possible de déposer un dossier papier auprès de la Mairie. Pour ce faire, télécharger et compléter le document Cerfa correspondant à votre demande :
Déclaration préalable pour constructions et travaux non soumis à permis de construire (Cerfa 16702*01)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Déclaration préalable pour installations et aménagements non soumis à permis d'aménager (Cerfa 16703*01)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de permis de construire pour une maison individuelle (Cerfa 13406*15)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de permis de permis d'aménager (Cerfa 16297*03)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de permis de construire autres travaux (Cerfa 13409*15)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de modification d’une autorisation délivrée en cours de validité ou de régularisation (Cerfa 16700*01)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de transfert d'une autorisation délivrée en cours de validité (Cerfa 16701*01)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
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En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
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-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Certificat d'urbanisme (Cerfa 13410*12)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Déclaration d'ouverture de chantier (Cerfa 13407*10)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
|
En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
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Guide de la conciliation de justice
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Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (Cerfa 13408*12)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
|
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En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
-
-
-
Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
-
-
Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
-
-
Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
-
Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
-
Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
-
Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
-
Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Permis de démolir (Cerfa 13405*13)
Fiche pratique
Conciliateur de justice
Vérifié le 21/02/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le conciliateur de justice est un auxiliaire de justice bénévole. Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. L'accord qu'il propose peut être homologué par la justice.
Rôle
Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis.
Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Compétences
Situations pour lesquelles il est compétent | Situations pour lesquelles il n'est pas compétent |
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En cas de litige, vous pouvez saisir le conciliateur de justice avant d'intenter une action en justice.
Mais vous pouvez aussi le saisir après l'ouverture d'une procédure judiciaire.
Enfin, le juge peut lui-même décider de saisir le conciliateur de justice pour qu'il trouve une solution négociée.
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Vous pouvez demander à la justice de désigner un conciliateur de justice pour vous aider à résoudre à l'amiable un conflit. La demande peut se faire sur place au greffe du tribunal judiciaire ou par courrier. Il faut remplir un formulaire :
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
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Le recours à une procédure préalable de conciliation est exigé pour que certaines demandes soient recevables en justice. Tel est le cas si vous saisissez le tribunal judiciaire d'une demande qui porte sur le paiement d'une somme inférieure ou égale à 5 000 € ou sur un conflit de voisinage. Dans ce cas, vous devez prouver que vous avez tenté au préalable de résoudre le différend à l'amiable, par exemple via la conciliation.
La demande de conciliation préalable n'est pas exigée dans les cas suivants :
- Une des parties sollicite l'homologation d'un accord
- Vous justifiez que vous avez eu recours à un autre mode de résolution amiable du litige (tentative de médiation, tentative de procédure participative)
- Un recours préalable doit être exercé auprès de l'auteur de la décision que vous contestez devant la juridiction
- Le juge ou l'autorité administrative doit, en application d'une disposition particulière, procéder à une tentative préalable de conciliation
- Une partie peut justifier d'un motif légitime (par exemple, refus de l'autre partie de participer à la conciliation)
Vous pouvez demander une conciliation sur place au greffe du tribunal ou en transmettant le formulaire suivant.
Formulaire
Demande de conciliationCerfa n° 15728*02
Ministère chargé de la justice
Pour vous aider à remplir le formulaire :
Où s’adresser ?
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Vous pouvez écrire, téléphoner ou vous rendre à une permanence du conciliateur de justice.
Où s’adresser ?
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Lorsque le tribunal a été saisi pour un litige d'ordre civil (entre propriétaire et locataire, entre acheteur et vendeur non professionnel...), le juge peut désigner un conciliateur de justice.
La formation de jugement du tribunal de commerce peut aussi, avec l'accord des parties, désigner un conciliateur de justice. Il en avise les parties par lettre simple ou par mail.
Le juge du tribunal paritaire des baux ruraux peut également déléguer sa mission de conciliation lorsqu'il est saisi d'un litige.
Réunion de conciliation
Le conciliateur de justice réunit les parties à la conciliation. Les parties peuvent être accompagnées d'une personne de leur choix (avocat, époux(se), concubin, etc.).
Le conciliateur de justice peut se déplacer sur les lieux de la contestation et interroger toute personne qui lui semble utile, avec l'accord des parties.
Le conciliateur de justice informe le juge s'il a des difficultés.
À savoir
le conciliateur de justice ne peut révéler au juge le contenu des déclarations qu'avec l'accord des parties.
Durée de la conciliation
-
Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, la durée initiale de la conciliation est de 3 mois maximum.
Elle peut être renouvelée une fois, pour une même durée, à la demande du conciliateur de justice : par exemple, en cas de durée initiale fixée à 2 mois, la conciliation peut être renouvelée pour 2 mois.
Le juge peut mettre fin à la conciliation, à tout moment, sur son initiative, celle du conciliateur de justice ou à la demande de l'une des parties.
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Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, aucun délai n'est imposé au conciliateur de justice pour accomplir sa mission. Néanmoins, il a un devoir de diligence qui lui impose de mettre en œuvre la procédure dans un délai raisonnable.
Accord trouvé
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Si le recours à la conciliation a été décidé par le juge, le conciliateur de justice doit l'informer par écrit du résultat.
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Si la conciliation s'est engagée à la demande des parties, le conciliateur de justice peut établir un constat d'accord signé par les parties dans lequel elles s'engagent l'une envers l'autre. La rédaction d'un constat est obligatoire seulement si la conciliation entraîne la renonciation à un droit.
Un exemplaire du constat est remis à chaque partie. Le conciliateur de justice procède au dépôt d'un exemplaire au greffe du tribunal.
L'accord de conciliation a la force exécutoire lorsqu'il est signé par les avocats de toutes les parties et qu'il est revêtu de la formule exécutoire du greffe de la juridiction compétente.
Dans le cas contraire, une des parties peut soumettre le constat d’accord à l'homologation du juge afin qu’il lui confère force exécutoire, sauf si l'autre partie s'y oppose.
Échec de la conciliation
La conciliation peut échouer si l'une des 2 personnes n'est pas présente ou si les parties n'ont pu s'entendre sur un règlement amiable. En cas d'échec, les parties peuvent toujours faire régler le litige par un tribunal.
Conditions
Pour devenir conciliateur de justice, il faut remplir les conditions suivantes :
- Être majeur
- Jouir de ses droits civiques et politiques
- Ne pas être investi de mandat électif dans le ressort dans lequel il exerce ses fonctions
- Ne pas exercer d'activité judiciaire, ni participer au fonctionnement du service public de la justice
- Avoir une formation ou une expérience dans le domaine juridique
- Disposer de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer la fonction de conciliateur de justice
En principe, les fonctions de conciliateur de justice sont incompatibles avec celles de médiateur, d'avocat, de conseiller juridique ou de juge. Cette interdiction est levée lorsque le professionnel exerce des fonctions bénévoles de médiateur à la consommation et qu'il est inscrit sur la liste des médiateurs de la consommation dressée par la commission d'évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation.
Recrutement
Si vous voulez devenir conciliateur de justice, vous devez envoyer une lettre de motivation au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice du tribunal judiciaire où vous souhaitez exercer cette fonction.
Votre demande doit être accompagnée des pièces suivantes :
- CV
- Attestation sur l'honneur
- Justificatifs de formation ou d'expérience juridique faisant état de compétences vous qualifiant particulièrement pour exercer ces fonctions
Vous pouvez faire parvenir la lettre et les documents par voie électronique au bureau de recrutement compétent pour la juridiction choisie.
Où s’adresser ?
Après avoir vérifié s'il n'y a pas d'incompatibilité et fait passer un entretien au candidat, le premier président de la cour d'appel peut le recruter comme conciliateur de justice pour une première année d'exercice.
À la fin de cette 1
Formation
Les nouveaux conciliateurs de justice doivent suivre une journée de formation initiale et une journée de formation continue pendant leur 1
Le conciliateur de justice qui ne suit pas cette formation peut se voir refuser la prolongation de son mandat.
Exercice de la fonction
Le conciliateur de justice prête serment. Il a une obligation de réserve et de secret vis-à-vis des tiers.
Il peut, avec l'accord des intéressés, se rendre sur les lieux et entendre des témoins.
Le conciliateur de justice est bénévole. Cependant, une indemnité forfaitaire lui est versée pour couvrir ses dépenses de secrétariat, de téléphone, de documentation et d'utilisation des nouvelles technologies. Cette indemnité est versée trimestriellement, dans une limite annuelle de 650 €.
Ces frais peuvent être remboursés au-delà du forfait, dans la limite d'un second plafond de 928 € sous réserve de présentation des justificatifs.
Le conciliateur de justice présente chaque année un rapport d'activité au magistrat coordonnateur de la protection et de la conciliation de justice. Ce dernier transmet ensuite le rapport au premier président et au procureur général de la cour d'appel.
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Article R131-12 du Code de l'organisation judiciaire
Mission du conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 128 à 129-1
Dispositions générales
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Code de procédure civile : articles 129-2 à 129-6
Conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : articles 130 et 131
L'acte de conciliation
-
Code de procédure civile : article 750-1
Irrecevabilité des demandes non précédées de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 820
Tentative préalable de conciliation
-
Code de procédure civile : articles 821 à 824
Dispositions particulières à la juridiction de proximité : conciliation déléguée à un conciliateur de justice
-
Code de procédure civile : article 825
Conciliation menée par le juge
-
Code de procédure civile : articles 1536 à 1541
Conciliation menée par un conciliateur de justice
-
Code du travail : article R1471-1 et R1471-2
Conciliation des différents relatifs à un contrat de travail
-
Décret n°78-381 du 20 mars 1978 relatif aux conciliateurs de justice
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Brochure conciliateur de justice
Ministère chargé de la justice
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Guide de la conciliation de justice
Ministère chargé de la justice
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Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
La réforme de la surface de plancher
Affichage des autorisations d'urbanisme
Le bénéficiaire d’une autorisation d’urbanisme (un permis de construire, par exemple) doit afficher sur son terrain un extrait de cette autorisation.
Attention, modification du code de l’urbanisme : L’arrêté du 30 mars 2017 apporte plusieurs modifications notamment sur les cas de péremption des autorisations d’urbanisme mais aussi sur le contenu de l’affichage de ces autorisations.
Ce texte ne s’appliquera qu’à partir du 1er juillet 2017. Les informations concernant l’affichage seront mises à jour à partir de cette date.
Avis de dépôt de dossier de demande d'autorisation d'urbanisme
A compter du 21/10/2022, les avis de dépôt des dossiers de demande d’autorisation d’urbanisme ainsi que la totalité de l’affichage légal de la Commune de La Clusaz sont regroupés sur la page suivante du site internet de la Mairie :