
Autorisations et formulaires d’urbanisme
Dématerialisation des demandes d’autorisation d’urbanisme
Dès le 1er janvier 2022, les modalités de dépôt et d’instruction des demandes d’autorisation d’urbanisme sont facilitées grâce au dépôt numérique et au suivi de dossier en ligne.
Vous pouvez ainsi effectuer via LE GUICHET UNIQUE les demandes de certificats d’urbanisme (CU), de déclarations préalables de travaux (DP), de permis de construire (PC), de permis d’aménager (PA) et de permis de démolir (PD) depuis chez vous !
Bien sûr, le dépôt papier reste possible auprès de la Mairie.
Depuis 2023 : le dépôt des Déclarations d’intention d’aliéner (DIA) est désormais possible sur le Guichet unique des vallées de Thônes pour les demandes d’autorisations d’urbanisme dématérialisées.
Formulaires à télécharger
Il vous est toujours possible de déposer un dossier papier auprès de la Mairie. Pour ce faire, télécharger et compléter le document Cerfa correspondant à votre demande :
Déclaration préalable pour constructions et travaux non soumis à permis de construire (Cerfa 16702*01)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Pôle emploi
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Déclaration préalable pour installations et aménagements non soumis à permis d'aménager (Cerfa 16703*01)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
-
Pôle emploi
©
Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de permis de construire pour une maison individuelle (Cerfa 13406*15)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Pôle emploi
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Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Demande de permis de permis d'aménager (Cerfa 16297*03)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Pôle emploi
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Demande de permis de construire autres travaux (Cerfa 13409*15)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
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Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
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Demande de modification d’une autorisation délivrée en cours de validité ou de régularisation (Cerfa 16700*01)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Pôle emploi
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Demande de transfert d'une autorisation délivrée en cours de validité (Cerfa 16701*01)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Pôle emploi
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Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par kienso.fr
Certificat d'urbanisme (Cerfa 13410*12)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
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Pôle emploi
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Direction de l'information légale et administrative
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Déclaration d'ouverture de chantier (Cerfa 13407*10)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
Questions ? Réponses !
Pour en savoir plus
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Direction de l'information légale et administrative
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Déclaration attestant l'achèvement et la conformité des travaux (Cerfa 13408*12)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
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Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
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Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
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Permis de démolir (Cerfa 13405*13)
Fiche pratique
Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Vérifié le 21/06/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)
Le CSP permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé, de bénéficier, après la rupture du contrat de travail, d'un ensemble de mesures lui permettant un reclassement accéléré proposé par Pôle emploi.
Le CSP peut-il être proposé dans toutes les entreprises ? Quelle est l'indemnisation du salarié pendant le CSP ? Le salarié touche-t-il des indemnités par l'employeur s'il accepte le CSP ?
Nous faisons un point sur la réglementation.
- Un an d'ancienneté ou plus
- Moins d'un an d'ancienneté
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information et la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié ne perçoit pas d'indemnité compensatrice de préavis, puisque le contrat est rompu dès la fin du délai de réflexion pour accepter le CSP.
L'employeur verse à Pôle emploi l'équivalent de l'indemnité que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Si le montant du préavis est supérieur à 3 mois de salaire, la part d'indemnité supérieure à ces 3 mois sera versée au salarié par l'employeur dès la fin de son contrat de travail.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le salarié bénéficie d'une allocation dont le montant équivaut à 75 % du salaire journalier de référence.
Cette allocation est au moins équivalent au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE) que le salarié aurait perçu en cas de licenciement sans CSP.
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant un simulateur :
Service en ligne
Estimer le montant de ses allocations chômage
Pôle emploi
Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Le CSP permet à certains salariés concernés par une procédure de licenciement économique de bénéficier d'un ensemble de mesures destinées à favoriser un retour accéléré vers l’emploi.
L'obligation pour l'employeur de proposer le CSP diffère selon l'effectif de l'entreprise. Toutefois, en cas de liquidation ou de redressement judiciaire, le CSP est obligatoirement proposé.
-
Le CSP doit être proposé.
-
L'entreprise ne propose pas le bénéfice du CSP.
Toutefois, l'entreprise doit proposer le congé de reclassement.
-
Le CSP doit être proposé si l'entreprise est en redressement ou liquidation judiciaire.
Le salarié en CDI dont le licenciement économique est envisagé peut bénéficier du CSP.
Le moment de la proposition du CSP diffère en fonction du nombre de salarié licencié sur une période de 30 jours.
-
Le CSP est proposé au cours de l'entretien préalable au licenciement.
-
La moment de la proposition du CSP diffère en fonction de l'effectif de l'entreprise.
-
Le moment de la proposition du CSP diffère selon la présence ou non d'un CSE dans l'entreprise.
-
Le document d’information du CSP est remis à chaque salarié concerné, contre récépissé, à la fin de la dernière réunion de consultation des représentants élus du personnel.
-
Si l'entreprise ne dispose pas d'un CSE, l'employeur remet le document d'information du CSP lors de l'entretien préalable au licenciement.
-
-
L'employeur remet le document d'information du CSP à chaque salarié concerné, contre récépissé, au lendemain de la notification :
- Soit de la décision de validation de l'accord collectif par la Dreets
- Soit de la décision d'homologation du document unilatéral de l'employeur par la Dreets
-
Oui, le salarié bénéficie d'un délai de réflexion de 21 jours calendaires.
Le point de départ du délai de réflexion est le lendemain du jour de la remise du document d’information du CSP par l’employeur.
La date de remise au salarié du document d’information ainsi que la date de fin du délai de réflexion de 21 jours après la remise de ce document d’information sont indiquées par l'employeur sur le bulletin d'acceptation du CSP.
Exemple
Si le document d'information est remis au salarié le 3 avril 2023, le délai de réflexion se terminera le 24 avril 2023 à minuit.
Pendant ce délai de réflexion, le salarié peut bénéficier d'un entretien d'information réalisé par Pôle emploi.
Lors de cet entretien, il sera notamment vérifié si le salarié peut bénéficier du dispositif CSP. Le salarié est informé du montant de l'allocation de sécurisation professionnelle.
À noter
Si le licenciement concerne un salarié protégé, l'autorisation de la Dreets est obligatoire. Le délai de 21 jours est alors prolongé jusqu'au lendemain de la date de la décision de la Dreets communiquée à l'employeur.
L'écrit qui énonce la cause de la rupture doit être remis au salarié au cours de la procédure de licenciement et au plus tard au moment de l'acceptation du CSP.
Si le salarié refuse d'adhérer au CSP, l'employeur notifie le licenciement.
Le salarié perçoit, s'il remplit les conditions, les indemnités suivantes :
Le salarié peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE) s'il remplit les conditions.
Si le salarié accepte de bénéficier du CSP, son contrat de travail est rompu d'un commun accord à la date de fin du délai de réflexion.
L'employeur remet les documents de fin de contrat au salarié.
La durée du CSP est de 12 mois maximum.
Indemnité de licenciement
Le salarié perçoit l'indemnité de licenciement s'il remplit les conditions d'ancienneté.
Indemnité compensatrice de préavis
Le salarié perçoit une indemnité compensatrice de préavis.
Le montant de l'indemnité correspond à ce que le salarié aurait dû percevoir en cas de licenciement sans CSP.
Le salarié a droit au versement de l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP)
Son montant équivaut au montant de l'allocation de retour à l'emploi (ARE).
Il est possible d'estimer le montant des allocations chômage en utilisant ce simulateur :
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Le CSP prend fin avant son terme si le salarié est dans l'une des situations suivantes :
Si, à la fin du CSP, le salarié est toujours à la recherche d'un emploi, il peut percevoir l'allocation chômage d'aide au retour à l'emploi (ARE).
L'ARE est versée sans différé d'indemnisation, ni délai d'attente.
La durée de l'indemnisation est réduite du nombre de jours durant lesquels le salarié a perçu l'allocation de sécurisation professionnelle (ASP).
Les conditions d'application du CSP varient en fonction de l'ancienneté du salarié : plus d'un an d'ancienneté ou moins.
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La réforme de la surface de plancher
Affichage des autorisations d'urbanisme
Le bénéficiaire d’une autorisation d’urbanisme (un permis de construire, par exemple) doit afficher sur son terrain un extrait de cette autorisation.
Attention, modification du code de l’urbanisme : L’arrêté du 30 mars 2017 apporte plusieurs modifications notamment sur les cas de péremption des autorisations d’urbanisme mais aussi sur le contenu de l’affichage de ces autorisations.
Ce texte ne s’appliquera qu’à partir du 1er juillet 2017. Les informations concernant l’affichage seront mises à jour à partir de cette date.
Avis de dépôt de dossier de demande d'autorisation d'urbanisme
A compter du 21/10/2022, les avis de dépôt des dossiers de demande d’autorisation d’urbanisme ainsi que la totalité de l’affichage légal de la Commune de La Clusaz sont regroupés sur la page suivante du site internet de la Mairie :